Concilier vie professionnelle et rôle d’aidant peut être difficile. Pour vous aider à gérer ces responsabilités tout en conservant votre emploi, plusieurs types de congés sont disponibles pour les aidants familiaux.

Les congés pour les aidants

Congé de solidarité familiale

Le congé de solidarité familiale permet d’assister un proche en phase avancée ou terminale d’une maladie grave. Il dure 3 mois maximum, renouvelable une fois. Pendant ce congé, votre contrat de travail est suspendu et vous ne pouvez exercer aucune autre activité professionnelle.

Demande :

Envoyer une demande à l’employeur au moins 15 jours avant le début du congé, avec un certificat médical attestant la gravité de la maladie du proche.

Droits et allocations :

– Maintien des prestations en nature et en espèces de la Sécurité sociale.

– Allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie possible.

Fin du congé :

– À l’expiration de la période,

– Dans les 3 jours suivant le décès du proche,

– À une date antérieure avec un préavis de 3 jours.

À l’issue du congé, vous retrouvez votre emploi ou un emploi équivalent.

En savoir plus : Service-Public.fr

Congé de Proche Aidant

Le congé de proche aidant permet aux salariés de cesser temporairement leur activité pour s’occuper d’un proche handicapé, invalide, âgé ou en perte d’autonomie. Ce congé est accessible sous certaines conditions et pour une durée limitée.

Conditions d’éligibilité :

– La personne aidée peut être le conjoint, un ascendant, un descendant, un collatéral jusqu’au 4e degré, ou une personne avec laquelle le salarié entretient des liens étroits et stables.

– La personne aidée doit résider en France de façon stable et régulière.

Durée :

– La durée maximale est fixée par convention collective ou accord collectif d’entreprise. En l’absence de telles dispositions, le congé est de 3 mois, renouvelable, sans excéder 1 an sur l’ensemble de la carrière du salarié.

Demande :

– Informer l’employeur au moins 1 mois avant le début du congé. En cas d’urgence, le congé peut débuter immédiatement.

– Joindre une déclaration sur l’honneur et les documents justifiant la situation de la personne aidée.

Indemnisation :

– Le congé n’est pas rémunéré par l’employeur mais donne droit à l’Allocation Journalière du Proche Aidant (AJPA).

– Montant de l’AJPA : 64,54 € par jour, 32,27 € par demi-journée, avec un maximum de 22 jours d’AJPA par mois et 66 jours au total sur la carrière professionnelle.

Activité professionnelle pendant le congé :

– Le salarié ne peut exercer aucune autre activité professionnelle, sauf s’il est employé par la personne aidée bénéficiant de l’APA ou de la PCH.

Fin du congé :

– À l’expiration de la période,

– Au décès de la personne aidée,

– À l’admission en établissement de la personne aidée.

À l’issue du congé, le salarié retrouve son emploi ou un emploi similaire avec une rémunération équivalente.

En savoir plus : Service-Public.fr

 

L’Allocation Journalière du Proche Aidant (AJPA)

L’AJPA compense la perte de salaire lors de l’accompagnement d’un proche en situation de handicap ou en perte d’autonomie. Elle est versée dans la limite de 66 jours sur l’ensemble de la carrière professionnelle.

Montant :

– 64,54 € par jour,

– 32,27 € par demi-journée.

Demande :

– Adresser le formulaire Cerfa n°16108*01 à la Caisse d’allocations familiales (Caf) ou à la Mutualité sociale agricole (MSA).

 

Ces congés et allocations sont conçus pour aider les aidants à concilier leurs responsabilités professionnelles et familiales. Pour plus d’informations, consultez le site https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F16920

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