Que faire lorsque l’on recherche une solution transitoire pour changer d’environnement pour quelques jours de vacances ou bien pendant une période définie lorsque le maintien à domicile est compromis pour quelque raison que ce soit. Différents modes d’hébergement transitoire existent : hébergement temporaire, accueil de jour, halte garderie ….
L’hébergement transitoire : un concept à développer
Il est parfois difficile de s’y retrouver dans la nomenclature officielle.
L’hébergement temporaire par exemple est réglementé par décret. Il répond à 3 objectifs :
– prendre en charge de façon ponctuelle une personne en perte d’autonomie qui souhaite rester à domicile
– permettre une période de répit pour les aidants
– répondre à des situations d’urgence en matière d’hébergement
L’accueil de jour quant à lui est différent selon le degré d’autonomie : autonome : ce sont des « haltes garderie », en revanche s’il y a perte d’autonomie l’accueil se fait au sein de structures d’accueil de jour autonomes ou au sein d’EHPAD.
Mais d’autres modes d’hébergement transitoire existent, mais s’ils sont encore peu développés en France comme les hébergements transitoires pendant les vacances, équivalent à des séjours de vacances, ou les « haltes garderie » dédiées aux personnes âgées.
Hébergement ponctuel de quelques heures ou à la journée
La « halte garderie » dédiée aux seniors reste le plus souvent une initiative locale. Néanmoins le concept avance et l’accueil de jour pour quelques heures ou une journée, une ou deux fois par semaine, se développe au sein d’établissements d’hébergement. Des activités adaptées sont proposées : atelier mémoire, activité artistique, gymnastique douce…
Pour l’instant, la majorité des personnes prises en charge est atteinte de troubles cognitifs mais n’est pas dépendante physiquement.
Changement d’environnement le temps de vacances
Les personnes vivant en établissement partent exceptionnellement en vacances, changent rarement d’environnement. Quelques EHPAD en France proposent aujourd’hui à leurs résidents de changer d’établissement pendant les vacances : mer contre montagne, ville contre campagne …Mais ces initiatives d’hébergement transitoire sont encore limitées.
Des associations comme France Alzheimer ou les Petits Frères des Pauvres organisent des séjours pendant lesquels la personne dépendante est prise en charge par des bénévoles et des soignants. Pour les plus faibles pensions, le prix de base est d’environ 200€.
Pour rompre avec le quotidien sans rester seul, changer de lieu le temps de vacances ou d’un week-end, les accueillants familiaux, agréés par le Conseil Général, sont aussi une solution.
Le site www.famidac.fr diffuse les offres d’hébergement et les demandes d’accueil. Le tarif varie en fonction de la dépendance de la personne accueillie et du confort du logement proposé. Il faut compter en moyenne 50€ par jour. Certaines aides (allocation logement, APA, aide sociale départementale…) peuvent s’appliquer.
Période de transition, période d’adaptation
L’hébergement temporaire, au sens strict, est parfois nécessaire par exemple au sortir d’une hospitalisation, pour préparer une entrée définitive en établissement ou encore pour soulager les aidants familiaux.
Ce type d’hébergement est proposé par certains EHPAD ou foyers logements, qu’ils soient publics ou privés. Il faut adresser un dossier de demande à l’établissement choisi. L’hébergement temporaire ne peut excéder une période de 90 jours par an, en un ou plusieurs séjours. Le contrat doit préciser la durée de date à date.
L’accueil de nuit
Proposé par certains EHPAD, l’accueil de nuit est encore malheureusement très rare.
A savoir
L’hébergement temporaire, tout comme l’accueil de jour pour les personnes en perte d’autonomie vivant à domicile font partie des solutions de répit pour les aidants.
>> Les solutions de répit
