Le bénévolat : s’engager pour les autres

Le Conseil économique et social définit le bénévole comme  « celui qui s’engage librement pour mener une action non salariée en direction d’autrui, en dehors de son temps professionnel et familial ». S’engager dans une action bénévole participe de l’altruisme et de la volonté de se rendre utile dans un cadre personnel, professionnel, social ou communautaire, mais cela permet aussi de nouer des contacts d’une manière différente.
Le bénévolat présente un atout majeur : il peut s’exercer dans tous les domaines. Le sport attire 23% des bénévoles, la défense de droits et défense de causes 16%, puis viennent l’action sociale et caritative 10%, l’éducation et la formation 8%, la religion 5%. (enquête BVA 2010).

Le bénévolat : tout savoir 

1 Français sur 4 agit dans le cadre d’une association
1/3 des bénévoles sont des bénévoles réguliers
5 millions de seniors sont investis dans le milieu associatif

Choisir son bénévolat

Lorsqu’un candidat bénévole ne connaît pas d’association ou s’il est indécis sur le domaine dans lequel il souhaite s’engager, quatre structures peuvent l’orienter vers des associations qui lui correspondent :

Au moment de la retraite, le bénévolat peut aussi être un prolongement de son activité professionnelle lorsque l’on a été par exemple coiffeur ou esthéticienne, il est possible d’aider, à raison de quelques heures, des personnes démunies à prendre soin d’elles.

L’association Monalisa, née d’une collaboration entre la société civile et les pouvoirs publics, mobilise bénévoles et associations pour lutter contre l’isolement social des personnes âgées. Actuellement huit départements français sont en test mais les équipes citoyennes bénévoles se déploieront sur tout le territoire avec le vote de la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement.

L’engagement bénévole

Trois critères qualifient le bénévolat :
– exercer une activité sans contrepartie
– être membre d’une association sans lien de subordination entre l’association et le bénévole
– consacrer à l’activité une moyenne annuelle de deux heures par semaine au minimum.
L’engagement bénévole se concrétise parfois par une « convention d’engagement réciproque » fixant des règles librement convenues.

Protection du bénévole

En raison des formes diverses que peut prendre le bénévolat, il n’existe pas de statut du bénévole. Le contrat de bénévolat qui précise la fonction, la durée et la fréquence de l’engagement n’a aucune valeur légale. Les associations doivent assurer leurs bénévoles car l’exercice de cette activité n’ouvre droit à aucune protection sociale.

Défraiement du bénévole

Un bénévole ne reçoit bien sûr aucune rétribution mais il est remboursé des frais engagés au titre de son activité dans l’association. Si l’association ne rembourse pas les frais engagés, ceux-ci sont considérés comme un don par les services fiscaux et ouvrent ainsi droit à une réduction d’impôt de 66% de ce montant dans la limite de 20% du revenu imposable. L’association garde alors les justificatifs mais a obligation de fournir un reçu de don au bénévole.
L’utilisation d’un moyen de transport personnel ouvre droit à une réduction d’impôt de 0,306€/km parcouru pour un véhicule automobile et de 0,119€ pour un scooter une moto ou un vélomoteur en 2014.
Le chèque-repas du bénévole existe depuis 2006. Nominatif, ce chèque d’un montant maximum de 6 € est entièrement financé par l’association.

Le bénévolat à distance

Grâce au site www.betobe.org, il est possible à un bénévole d’apporter son aide à des associations, à distance par le biais d’un ordinateur et d’une connexion Internet. Il s’agit surtout de tâche administratives, de rédaction de courriers…

Trouvez votre association : quelques exemples

 

 

Conseil Dépendance

9 juin 2014

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